Il n'y a pas le bonheur. Il y a LES bonheurs.
Oui, ces moments perdus qui font la beauté de la vie. Ces moments où tout semble s'arrêter et repartir. Ces moments "papillons", qui ne durent qu'un temps. Parfois, plus longtemps.
Mais à chacun sa conception du bonheur. A chacun son papillon. Nous sommes comme des fleurs qui attirent ces p'tits bêtes quand l'envie les y emmène.
P.S: photo by me
Les Idées, ainsi, plongèrent dans l'immense écume,
Agonisant sous ce mur hautain et amer.
L'espace confiné des mots, aux appâts d'hiver,
Fût déserté dans un silence plein d'amertume.
Ces corps sans âme priaient cet espoir jour et nuit,
L'espoir d'une vague naissante les emportant au loin.
C'est dans l'attente exaltée d'un heureux destin,
Que les courbes d'un poème franchirent les méandres de la vie.
Il paraît que ça vient de moi. Parce que je ne te parle pas non plus. Je ne suis qu'une poupée qui sourit.
Les gens qui ne parlent pas, ça inspire la crainte. Le mystère.
Mais une fois franchi cette barrière, tu verras que je ne suis pas que ça: et je suis plus que ça.
]]>Il entrouvrit la porte. La salle était vide. Seule, se tenait une chaise, dans un coin de la pièce. Il y faisait froid. Les rideaux offraient une obscurité peu sécurisante.
Un endroit étrange, lugubre sans doute.
Et pourtant ... Il y entra. Doucement.
Le silence glacial battait à son plein. On entendait, seulement, les murmures du vent traverser les murs de la pièce.
Comme un fantôme qui gémissait.
Tandis que le jeune homme tâtonnait dans la chambre, un de ses compagnons de musique fit irruption dans la salle.
"Jean, dit-il, Damien nous a quitté ... Nous avons perdu un grand ami ... En hommage, nous tenions le silence durant quelques instants.
- Je ... Je ne le savais pas ....
- Tu ne pouvais pas le savoir ..."
Ils pleurèrent. Ensemble.
Je quitte ton nid pour un fleuve d'argent.
Je me meurs dans mes pensées alourdies,
De larmes, de haine, et de vains sentiments.
Je t'en prie, ne me laisse pas me brûler
Dans le feu de ta haine, de ton dégoût.
Je s'rais l'eau qui adoucit l'apreté
De tes mots, la violence de ton courroux.
Capturée dans les méandres de ton jeu,
Es-tu fou ? Es-tu aimant ? Me prends-tu
Pour une putain que l'on brûle dans le feu
Des sentiments vilains et amoureux ?
Ne me laisse pas, je ne t'ai pas trahi.
Tu étais fou de me désirer d'un coup.
Reviens à moi, je ne t'ai pas menti.
Tu es bien fou de me laisser à genoux.
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