Les Idées, ainsi, plongèrent dans l'immense écume,
Agonisant sous ce mur hautain et amer.
L'espace confiné des mots, aux appâts d'hiver,
Fût déserté dans un silence plein d'amertume.
Ces corps sans âme priaient cet espoir jour et nuit,
L'espoir d'une vague naissante les emportant au loin.
C'est dans l'attente exaltée d'un heureux destin,
Que les courbes d'un poème franchirent les méandres de la vie.