Oubliée dans les flammes de ton ennui,
Je quitte ton nid pour un fleuve d'argent.
Je me meurs dans mes pensées alourdies,
De larmes, de haine, et de vains sentiments.
Je t'en prie, ne me laisse pas me brûler
Dans le feu de ta haine, de ton dégoût.
Je s'rais l'eau qui adoucit l'apreté
De tes mots, la violence de ton courroux.
Capturée dans les méandres de ton jeu,
Es-tu fou ? Es-tu aimant ? Me prends-tu
Pour une putain que l'on brûle dans le feu
Des sentiments vilains et amoureux ?
Ne me laisse pas, je ne t'ai pas trahi.
Tu étais fou de me désirer d'un coup.
Reviens à moi, je ne t'ai pas menti.
Tu es bien fou de me laisser à genoux.